Patrice Grimaud

 

Ses toiles sont grandes, délibérément... ce sont des fenêtres ouvertes sur l'extérieur, des paysages qui oscillent entre figuration et abstraction pour laisser place à l'imagination, à l'émotion...

Ces silhouettes qui s élancent passent d'une ombre chaude et intense à une lumière quasi minérale. Rien de tourmenté, tout est calme, paisible...

Rien de figé cependant, des couleurs employées, de la vivacité des contrastes, résulte le mouvement.

 

 

 

 

Claude Drouet

 

Artiste autodidacte, angevin d’origine, ClauD, alias Claude Drouet, a été formé à l’école du fer et du feu, éléments dans lesquels il puise toujours la substance de son art et ce depuis les années 70.

La déformation sous toutes ses formes à chaud à froid, l’oxycoupage, le forgeage, le meulage et le soudage sont les phases privilégiées de l’artiste. Plissée ou froissée, écrasée ou éclatée, défoncée ou transpercée, compressée ou étirée, la matière se transforme au gré de son inspiration. Mélange subtil de plein et de vide, de fermé et d’ouvert, de droite et de courbe, du linéaire au volumétrique, des figures spatiales naissent, suggérant vaguement des forme animales, humaine ou matérielle, l’œuvre métallique apparaît livrée à l’imaginaire du spectateur

C’est dans son atelier aux effluves de charbon, d’acier et d’émeri, dans ce lieu privilégié, où se conjuguent effet du hasard et acte volontaire que Claude Drouet ose la diversité des concepts et des techniques. Il compose et crée à son rythme, loin des dictats et des maître à penser.

Pour lui, la sculpture devient acte de partage et d’expression, de raison et de déraison, comme un arbre dans le vent de la création. Il pense que créer une œuvre purement inédite, faire passer une émotion, est le défi le plus exaltant pour un artiste.

 

 

 

Senin

 

Papier affiche drapé comme un tissu et enrichi de projections d’acrylique ; couleurs éclatantes pour des compositions souvent abstraites qui intègrent des éléments naturels ou industriels (bois flottés, pièces rouillées, cordes).

Acrylique sablée aux reliefs veloutés évoquant dans l’abstraction des paysages imaginaires.

Deux techniques différentes, qui parfois se complètent ou s’opposent.

Les oeuvres de Sénin révèlent sa perpétuelle recherche pour une expression originale et non conformiste.

 

 

 

 

Jacky  MARTINEAU

 

A l’issue de ses études d’opticien, il a travaillé pendant 40 ans auprès des plus grands industriels français et étrangers de l’optique de précision. Ses activités ne laissaient pas véritablement de place à une dimension artistique, sauf sa tête.

Libéré de ses activités professionnelles, il a souhaité exploiter ses connaissances sur la physique. Des matériaux et du verre optique pour aboutir à la création de sculptures et pourquoi pas à un art nouveau : « L’ARTOPTIK »

 

 

Jean-Claude FLAMEN

 

Lorsque la chrysalide éclate son corset, le papillon s’envole très haut vers la lumière. Ses ailes sont si fines et si transparentes que seul le peintre peut avoir envie de le repeindre de multiples couleurs.

Peindre sur du verre serait peut-être le seul moyen de s’approcher de cette beauté. Comment ne pas essayer de l’apprivoiser en lui offrant l’écrin fort et façonné en inox, qui recevra en son cœur, cette fleur nouvellement éclose que sera l’œuvre de l’artiste.

Travaillant avec de l’inox et du verre, il joue ainsi des opacités et des transparences et peut ainsi susciter des plages entières de brillances, ou au contraire des matités surprenantes.

 

 

 

 

Diplômée d'une formation de trois ans en illustration à l'école Pivaut, Julie Gautron, après un stage en studio d’animation, se spécialise dans le cinéma et cinéma d'animation en tant que dessinatrice. Ses dessins au Pastel, nous invites à l’imaginaire et nous fais  voyager dans des contrées irréelles.

Paul Fouassier, nous emmènent dans des iles lointaines, au milieu des fleurs, du soleil et des vahinés...

Des nouveaux pastels pour Jean-michel Delavernhe, des portraits d’enfants, de femmes, mais aussi des visages de statues, figées par le temps....

 

René MILLET

Ses sculptures sont des bois, branches, racines, ramassés au cours de ses promenades. "Je n'interviens pas dans leurs formes, mais je leur donne néanmoins une seconde vie... ils deviennent alors animaux existants ou imaginaires ... Je ramasse aussi des galets que je fixe sur ces bois, créant des personnages que je dénomme LES GARS LAIDS BRANCHES".

 

Jean Marie MONNIER dit "VAN MO"

Président de l'association "Vouvant village de peintres"

Ancien élève de l'école ABC de Paris 1964-1970 puis du peintre vendéen André Charles Nauleau 1968-1971

Expositions permanentes : Vouvant, atelier Catimini - La Roche sur Yon :  Original Gallery.

Van Mo tend à délaisser la peinture académique pour s'adonner au "ressentisme", sous l'influence persistante mais amicale de Thierry Deroyant, fondateur de ce nouveau courant pictural (reconnu par la

fédération nationale de la culture française, depuis 1996).

A l'inverse du processus classique et méthodique de création, dispensé dans les écoles d'art, on laisse les sensations s'exprimer de façon spontanée sur le support, soit par le tracé, soit par la matière appliquée.

La définition de base du ressentisme : "les formes se succèdent sans idées préconçues, prennent du sens et déterminent le thème du tableau".

Van Mo est adepte du tracé aléatoire, qui permet de libérer une pulsion intérieure dans un mouvement libératoire, linéaire, voire aérien. Il déclenche la transcription du ressenti de l'instant et il en transpose l'idée initiatique.

Toutefois, Van Mo s'attache à ne pas rester dans l'abstraction et, par un zeste figuratif, aime à ce que le visiteur investisse le message transcrit ... et puisse immiscer le sien !!

 

Françoise BOUSSAU-JANON

Etudes d'Arts plastiques à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris, puis entrée à l'ENSET, école normale supérieure de l'enseignement technique à Cachan.

Enseigne les Arts Plastiques à Cholet, puis Fontenay le Comte.

Son travail s'appuie sur un constat simple : la nature produit et propose, sans règle apparente ;  l'homme, quant à lui, suit les lois qu'il s'est fixées.

Ses grands aplats cartonnés canalisent ombres et lumières, qui sourdent parfois des entrailles du cadre. Ce dialogue esthétique permet alors d'explorer la relation entre l'homme et la nature.

Bien que dépendant de la nature, l'homme cherche à la maîtriser, et...  l'abîme. La vie répond, s'immisce entre les immeubles comme la lumière entre les aplats. Les personnages hors cadre sont partie intégrante de l'œuvre, spectateur du déroulement du monde, et pourtant acteur de son évolution.

Flora MERLEAU

Des carpes qui dansent dans leurs habits de fêtes, des petits quartiers chaleureux, des portraits tendresse, Flora Merleau met de la couleur dans nos vies.

La toile vibre encore sous nos yeux, scintille de toute lumière et la chaleur de la palette de l’artiste qui, en touches larges et généreuses, pose la matière, ose  les contrastes et libère les lignes.

Sa relation passionnelle avec les couleurs est une évidence, laissant libre cours à son imagination, le tout en faisant danser ses pinceaux donnant la magie d’une réalisation improbable.

Autodidacte, passionnée par l’art, elle décide après des années à peindre dans l’ombre de  faire prendre la lumière  à ses couleurs  pour nôtre plus grand bonheur.

Travaillant avec plusieurs galeristes et boutique en France, en Belgique  et aux Etats-Unis, elle participe également aux divers salons de métiers d’Art et expose régulièrement lors de saisons culturelles dans plusieurs  départements.

Elle crée et signe une collection exclusive pour Les Emaux de Longwy, faiencerie réputée dans le monde entier née en 1798, présentée au salon Maison et Objet en septembre 2011 à Paris.

Ses créations se sont enrichies également de bijoux, déclinaisons de ses tableaux qu’elle réalise entièrement de ses mains dans son atelier.

Un univers doux et coloré, féminin et chaleureux où les rondeurs sont de mise …

Son atelier est ouvert aux âmes baladeuses sur rendez vous.

 

 

 

Nathalie CLEMENT (TERRES NATHALES), née en 1964, est une passionnée de créations depuis toujours.

Arrivée à Clisson (44) en 1998, ville d’art par excellence du fait de son architecture, c’est dans l’atelier d’une potière qu’elle rencontre l’argile et que sa passion pour la terre se dévoile.

Elle souligne ses sculptures féminines par des formes rondes et généreuses, toujours dans un esprit harmonieux, recherchant l'essentiel plus dans son ressenti que dans une réalité qu'elle se refuse à copier.

C'est lorsque ses mains rencontrent cette terre que se réalise le transfert poétique de son imagination, base absolue de son travail.

Dans cette expression artistique où le « toucher » en est le sens principal, elle aime jouer avec les matières, les formes, les volumes, les brillances...N’hésitez pas à venir découvrir son univers

 

 

 

 

"Manuella Aubin, jeune artiste photographe autodidacte, a vu naître sa passion dans le regard d’un grand père qui, à la seule force d’une filiation aussi rare que merveilleuse, lui fît aimer la liberté et la beauté de l‘art photographique. Une fenêtre sur l’avenir s’est alors peu à peu ouverte et au hasard de son existence, animée par l’espoir de côtoyer l’improbable, elle a su saisir sa chance : « vivre sa vie ».

Emprunte d’humilité et perfectionniste, ses choix ne souffriront d’aucune faille les années qui suivront, à l’évidence d’un rêve bercé par un seul désir, celui qu’il devienne réalité.

Elle s’y abandonnera sans filet en œuvrant avec cœur, elle y façonnera un univers singulier avec authenticité… et ce monde, pour le moins inconnu, deviendra sien.

Manuella nous livre désormais un travail d’exception, abouti, où la technique compose avec un imaginaire résolument humain en écho à son image. L’harmonie de ses textes associée à la pureté de ses clichés reflète une évidence certaine, tel un bouquet d’émotions au parfum bien réel.

Portraits criants de vie où se lisent dans l’enfance, l’insouciance, l’espièglerie, la douceur, l’intelligence et l’horizon d’une maturité naissante. Portraits d’hommes et de femmes d’une profonde intensité, témoins d’amitié, d’amour, de sensualité, de charme et de romantisme. Paysages, coins de terre magiques aux accents féeriques où la beauté est restituée avec détails et simplicité.

En soit, un univers artistique d’une grande richesse où l’expression figée dans le merveilleux de l’instant nous inonde de tendres vérités troublantes et poignantes lorsque le voile sur l’esthétisme de tous s’en est allé, où la mise en lumière des éléments les plus beaux prend corps avec magnificence définissant les contours d’une galerie exposée à ciel ouvert.

Manuella, par sa fraicheur, son sens de la mise en scène et son regard sur la vie saurait nous éloigner de qui nous sommes, tant certains de ses clichés colorent des souvenirs passés, suscitent un désir d’avenir, nous transportent littéralement, nous émeuvent…

Elle se révèlera à vous comme étant sans conteste une photographe professionnelle talentueuse.

Féminité à fleur de peau, sensible et touchante, elle nous offre de jolies mélodies imagées dont les accents vibrants improvisent de vraies rencontres. Un vrai plaisir pour nos yeux !

L’écriture de ces quelques mots ne saurait refléter la réalité d’une artiste, la découverte de son œuvre par un seul de ses clichés vous séduira.

Imprégniez-vous de son « art », il est exposé ici pour chacun d’entre nous."

Gaëtan Chaudet, http://www.manuella-aubin.fr

Née dans les années 1950 à Alger, Bernardette Riaux vit ses premiers pas en Méditerranée, qui va la guider vers des voyages imaginaires de l'Afrique du Nord  à l'Asie.

 

En 1999 après un  licenciement, elle reprend ses crayons et ses pinceaux, s'inscrit aux ateliers  de la Gobinière à Orvault.

 

Elle joue avec les formes, les couleurs et les sujets, le registre ethnique et culturel des civilisations  empreintes des traditions et d'identités fortes au milieu de décors inspirés des tons chauds du Maghreb et de l'Asie, mais elle n'oublie pas de revenir sur ses pas pour capter la vie actuelle.

 

Ses tableaux dégagent la féminité qu’elle donne à ses traits de couteaux, ses couleurs et l’épaisseur  des matières.

 

C'est son écriture, elle vous invite au-delà de ce que vous observez.

 

Par son travail, elle veut capter les amateurs d'Art pour les conduire vers des voyages oniriques.

Elle vit sa passion entre la Vendée et Loire Atlantique.

 

Elle sera accompagnée des frères Trichet, grapheurs.